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Les journaux parlent de Stihlé

Publié le 20 octobre 2020

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Fernand Stihlé était à l’honneur jeudi soir au musée Unterlinden de Colmar.

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Découvrez l’article qui a été publié à ce sujet :

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 » Musée Unterlinden : et de quinze pour Otto Dix


Le musée Unterlinden de Colmar a pu acquérir un dessin d’Otto Dix, complétant ainsi une série de quatre œuvres, grâce à une donation de la société Stihlé frères qui était mise à l’honneur jeudi soir.

Les mines de Billy-Montigny, dans le Pas-de-Calais, se trouvaient très près de la ligne de front où bataillait le jeune volontaire Otto Dix en 1916. Jusqu’à sa démobilisation en 1918, il réalisa plus de 500 dessins témoignant de son expérience de la guerre, emblématiques avec leur format carré sur le papier ocre que lui fournissait par correspondance sa compagne d’alors, Hélène Jacob.

Soigné à l’hôpital de Hénin à la fin de l’année 1916, il se trouvait alors à quelques kilomètres des paysages miniers de Billy-Montigny et mit à profit ce temps de récupération pour intensifier sa création. Il y croqua des combles de fermes ou des maisons éventrées, ainsi qu’une vue du site minier dans un style résolument expressionniste où terrils et fosses à charbons se mêlent aux corons dans un traitement acéré et une ambiance forcément sombre.

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Visible du public prochainement

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Le musée Unterlinden possédait déjà trois de ces œuvres. La vue de Billy-Montigny manquait cruellement à l’appel et c’est grâce à la société Stihlé frères qu’elle a pu être acquise voici déjà quelques mois. Le mécénat prolifique de la société issue de la vallée de Munster avait déjà permis au musée de se doter de plusieurs pièces dont, en 2014, un précédent dessin d’Otto Dix intitulé Tête de Christ , actuellement exposée.
En ce 15 octobre, c’est ainsi la quinzième œuvre de Dix à intégrer les fonds de l’établissement. Fernand Stihlé, président de l’entreprise éponyme, était reçu jeudi soir par la directrice du musée Pantxika De Paepe et le président de la société Schongauer Thierry Cahn en compagnie du maire de Colmar, Eric Straumann, et de son adjoint à la culture Michel Spitz.
De quoi renforcer l’attractivité du musée qui souffre, comme tant d’autres, de la tempête qui s’abat actuellement sur les milieux culturels. Le paysage minier de Billy-Montigny sera visible du public, en compagnie des quatre autres dessins contemporains, dans son cabinet d’arts graphiques très prochainement. « 

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Parût dans les DNA et L’ALSACE le 18 octobre 2020